Côte d’Ivoire 2011-2025 : La grande métamorphose – Chronique d’une nation bâtie sur la Santé et la Solidarité (partie 2)
Une nation forte ne se mesure pas seulement à la hauteur de ses infrastructures, mais à sa capacité à ne laisser personne au bord de la route. C’est le credo qui a guidé l’action sociale du Président Alassane Ouattara depuis 2011. À travers des programmes d’envergure comme le PSGouv, l’État a mené une offensive sans précédent contre la pauvreté et les inégalités. Électricité pour tous, accès à l’eau potable, filets sociaux pour les plus vulnérables : retour sur une politique sociale qui a changé le quotidien et restauré la dignité de millions d’Ivoiriens.
Note : Vous lisez la deuxième partie de notre chronique sur la métamorphose de la Côte d’ivoire de 2011 à 2025, dans le domaine de la santé et du social. Si cette deuxième partie traite du social, la première s’est concentrée sur le secteur de la santé. Si vous l’avez manqué, veuillez cliquer ici pour l’ouvrir.
Deuxième Partie : La Côte d’Ivoire du progrès social
La vision du Président Alassane Ouattara a toujours été claire : la discipline budgétaire et la forte croissance économique ne sont pas des objectifs autotéliques, mais des outils au service d’un but supérieur : l’amélioration tangible du quotidien des Ivoiriens. Cette deuxième partie explore comment cette philosophie s’est traduite par des programmes sociaux ambitieux qui ont fait reculer la pauvreté et ouvert des horizons nouveaux pour la jeunesse et les femmes.
Le Programme Social du Gouvernement (PSGouv), moteur de la solidarité nationale
Pour accélérer la transformation sociale et s’assurer que les fruits de la croissance profitent à tous, le gouvernement a lancé en 2019 le Programme Social du Gouvernement (PSGouv). Conçu comme un instrument d’intervention rapide et à fort impact, ce programme a été doté de moyens considérables, avec un budget initial de 727,5 milliards de FCFA pour la période 2019-2020, porté par la suite à 1 000 milliards de FCFA pour amplifier son action.

Lors de son discours de fin d’année à la nation en 2019 (voir image ci-dessus), le Président Alassane Ouattara annonçait déjà les grandes transformations de ce programme social à venir.
Le PSGouv, dans sa deuxième phase (2022-2024), s’est articulé autour de piliers stratégiques qui témoignent de son approche holistique : l’amélioration des conditions d’études, l’amélioration des conditions de vie des ménages, l’insertion professionnelle des jeunes et le renforcement de la solidarité envers les populations vulnérables.
Loin d’être une simple compilation de mesures, le PSGouv a fonctionné comme un véritable accélérateur de la politique sociale, coordonnant les efforts pour répondre de manière ciblée aux besoins essentiels des populations sur l’ensemble du territoire.
Le recul de la pauvreté et l’accès à la dignité
Le résultat le plus probant de cette stratégie volontariste est le recul significatif de la pauvreté. Après avoir atteint un pic dramatique de 55 % en 2011 au sortir de la crise, le taux de pauvreté national a été ramené à 39,4 % en 2018, sortant ainsi des millions d’Ivoiriens de la précarité.
Cette performance est directement liée à une politique qui considère l’accès aux services de base non pas comme une conséquence de la richesse, mais comme une condition préalable à sa création.
La pauvreté, en effet, n’est pas seulement monétaire ; c’est aussi le manque d’accès à l’électricité, à l’eau potable, à la santé. En s’attaquant frontalement à ces privations, le gouvernement a mené une politique anti-pauvreté des plus efficaces.
Le Programme Electricité pour Tous (PEPT) a été une véritable révolution. Le taux de couverture en électricité du pays a plus que doublé, bondissant de 33 % en 2011 à environ 74 % dès 2020. Chaque village électrifié, c’est la possibilité pour les enfants d’étudier le soir, pour les artisans de travailler, pour les centres de santé de conserver des vaccins, pour la sécurité de s’améliorer.

Parallèlement, le Programme Eau pour Tous a fait de l’accès à l’eau potable une priorité nationale. Grâce à la construction de nouvelles adductions et à la réparation de milliers de pompes en milieu rural, le taux d’accès à une source d’eau améliorée a atteint 90 % en 2020.
Cet accès a un impact direct et massif sur la santé publique, en réduisant les maladies hydriques, et sur l’économie des ménages, en libérant les femmes et les enfants de la corvée d’eau pour leur permettre de se consacrer à des activités éducatives ou économiques. Chaque branchement à l’eau ou à l’électricité est ainsi un coup porté aux racines de la pauvreté.
Tableau 3: Le recul de la pauvreté et l’accès aux services essentiels (2011 vs. ~2022)
Indicateur | 2011 | ~2022 | Évolution |
Taux de Pauvreté National | 55% | 39,4% (2018) | -15,6 points |
Taux de Couverture en Électricité | 33% | ~74% (2020) | +41 points |
Accès à une source d’eau potable | N/A (faible) | 90% (2020) | Amélioration majeure |
Éduquer la Jeunesse, Bâtir l’Avenir de la Nation
Aucune nation ne peut se construire un avenir durable sans investir massivement dans sa jeunesse. Le gouvernement en a fait un axe majeur de son action. Une véritable frénésie de construction a permis d’accroître de façon spectaculaire les capacités d’accueil du système éducatif. Pour la seule année 2022, ce sont 4 258 nouvelles écoles et 45 lycées et collèges modernes qui ont ouvert leurs portes.
Ces efforts ont logiquement conduit à une hausse des taux de scolarisation. Le taux net de scolarisation au primaire, indicateur clé de l’accès à l’éducation de base, a fait un bond remarquable, passant de 71 % en 2016 à 92,1 % en 2020.
Mais la vision gouvernementale ne s’arrête pas aux portes de l’école. Elle vise à transformer le capital éducatif en capital économique en facilitant l’insertion professionnelle des jeunes. Le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ Gouv) a directement bénéficié à plus d’un million de jeunes à travers des formations, des stages et des financements.
Des initiatives comme le Programme National de Stage et d’Apprentissage (PNSAR), lancé le 20 janvier 2025, cible environ 142 000 jeunes âgés de 16 à 40 ans.Il comprend quatre sous-programmes principaux que sont : les stages de qualification pour acquérir des compétences spécifiques en entreprise ; les stages école pour valider des diplômes ; la formation par apprentissage ; la formation de reconversion et requalification professionnelle.
C’est une réponse stratégique à la problématique majeure du manque d’expérience et de l’inadéquation entre formation et emploi en Côte d’Ivoire.
Ne Laisser Personne de Côté – Filets Sociaux et Autonomisation des Femmes
Au cœur de la Côte d’Ivoire Solidaire se trouve le principe de ne laisser personne au bord du chemin. Le programme des Filets Sociaux Productifs est l’incarnation de cet impératif. Ciblant les ménages les plus pauvres, il a déjà touché plus de 400 000 foyers, avec un objectif de 525 000 d’ici 2025 et plus d’un million à l’horizon 2030.
Ce programme est bien plus qu’une simple assistance. En combinant des transferts monétaires trimestriels de 36 000 FCFA avec des mesures d’accompagnement (formations, soutien à la création d’activités génératrices de revenus, mise en place d’associations villageoises d’épargne et de crédit), il donne aux bénéficiaires les outils pour sortir durablement de la précarité.

L’autonomisation des femmes a été un autre pilier de cette politique de solidarité. Le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), championné par la Première Dame Dominique Ouattara, a changé la vie de centaines de milliers de femmes. Avec 80 milliards de FCFA de crédits distribués à près de 400 000 femmes entrepreneures, le FAFCI a libéré un potentiel économique et social immense.38
En donnant aux femmes les moyens de leur autonomie, c’est toute la cellule familiale qui en bénéficie, à travers une meilleure nutrition, une meilleure scolarisation des enfants et une plus grande stabilité.
Perspectives pour 2025 et au-delà
Le chemin parcouru depuis 2011 est immense. D’une nation en convalescence, la Côte d’Ivoire est devenue, sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara, un chantier à ciel ouvert, un modèle de résilience et de progrès. Le bilan dans les domaines de la santé et du social est sans équivoque : la vie des Ivoiriens s’est concrètement améliorée.
L’espérance de vie a bondi, la mortalité a reculé, la maladie est mieux prise en charge, la pauvreté a reflué et l’accès aux services essentiels est devenu une réalité pour une majorité de la population.
Ces acquis, fruits d’une vision claire et d’une action déterminée, ne sont pas un aboutissement mais une étape. Le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 sert aujourd’hui de boussole pour consolider cette dynamique et accélérer la marche vers une prospérité encore plus partagée.
Ses piliers stratégiques, centrés sur le développement du capital humain et le renforcement de l’inclusion et de la solidarité nationale, confirment que le social reste au cœur des priorités de l’État.
La désignation du Président Alassane Ouattara comme candidat du RHDP pour l’élection de 2025 s’inscrit dans cette logique de continuité. Elle représente l’engagement à poursuivre et à approfondir ces réformes transformatrices, à parachever l’édifice d’une Côte d’Ivoire où chaque citoyen a les moyens de réaliser son plein potentiel.
En regardant l’horizon 2025 et au-delà, la fierté et la reconnaissance animent le cœur des Ivoiriens. La Côte d’Ivoire Solidaire n’est plus un simple slogan ; c’est une réalité en construction, une promesse qui se matérialise chaque jour dans un hôpital rénové, une école construite, une famille sortie de la pauvreté. C’est sur ce socle solide de santé, d’éducation et de solidarité que la nation, unie et réconciliée, peut envisager son avenir avec confiance et sérénité.
Cette deuxième partie de la chronique “Côte d’Ivoire 2011-2025 : La grande métamorphose – Chronique d’une nation bâtie sur la Santé et la Solidarité” nous montre que l’action sociale du gouvernement a touché chaque strate de la société. Cela prouve que la croissance économique n’a de sens que si elle est partagée.
Le recul historique du taux de pauvreté est la plus belle des victoires. Guidée par le Plan National de Développement et la vision d’une Côte d’Ivoire solidaire, l’ambition pour 2025 et au-delà est claire : bâtir une nation où chaque citoyen a les moyens de réaliser son potentiel.
C’est l’héritage le plus précieux de l’ère Ouattara : avoir fait de la solidarité le ciment de notre unité nationale.
La Rédaction